Parkland, Kennedy and me!

"Il y a cinquante ans, le 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy mourait à l'hôpital de Parkland.Parkland revient sur cette journée jusqu'à l'arrestation de Lee Harvey Oswald désigné comme le meurtrier du président qui fut assassiné à son tour."

Sinon que s'est-il passé depuis que j'ai vu Parkland avec mon badge VIP au festival du film américain de Deauville, je précise ce détail car je n'avais jamais foutu les pieds au festival de Deauville justement...Eh bien je retourne toujours à la plage comme en pèlerinage, mon bronzage s'en est allé et je suis pâle comme une limande sur un lac gelé.Je me sens comme un concombre fardé sur la plage de Deauville à déambuler au milieu des cormorans et nul acteur américain à l'horizon mais des serveurs qui me parlent en Américain aux terrasse de café ...Se fondre dans la masse occidentale, blanche, européenne des navets continentaux qui peuplent des sphères élitistes, est assez étrange.Mais demain précisémment que ferons nous? Nous repenserons à Kennedy, ça fera diversion dans le Hollande bashing, après il y aura des entrefilets sur les municipales à Paris ou ailleurs et les bagarres de listes aux européennes...Des noms d'oiseaux seront prononcés entre animaux politiques comme apparatchik, oligarchie, purge, secte, abstention, puis la semaine recommencera, nous ferons de la politique pour celles et ceux qui y sont les deux pieds dedans...Après nous pourrons dire un jour que nous aussi nous avons fait partie de la République des clones, que nous avons fait le "non cumul des mandats" et que personne n'est mort car ça n'arrive que dans les films, enfin parfois dans la réalité mais à celles et ceux qui ont vraiment fait de la politique avec trop de panache et de glamour, qui nous ont fait rêver, travailler, nous dépasser, ont soulevé les masses et les économies, dérangé leurs ennemis au point qu'ils en sont morts comme des rockers ou des héros romantiques! La politique c'est un peu comme l'amour à mort, un dépassement de soi et la conscience du peuple à sauver, pas la conscience de sa propre sauvegarde et de sa petite vie insipide ...Au fond Kennedy c'est comme Marilyn, personne n'a jamais réussi à l'égaler jusqu'à présent ni vivant, ni mort! Enfin si on a bien un homme politique français qui ressemblerait un peu à Kennedy...A suivre donc...