Juste au moment où le Monarque déchu sortit du bois tout guilleret, le coeur léger, un beau matin printanier, il se prit lamentablement les pieds dans un Buisson et s'étala de tout son long tel un dadais un peu empoté...Ce fut un drame, ses beaux habits furent déchiquetés dans les ronces, et sa couronne roula dans les orties.La cape du Monarque déchue vola dans les airs et s'étala tel un drapeau au sol dans la prairie humide devant le buisson à la sortie du bois, dans un essaim de corbeaux croassant.Gisant ainsi l'ancien Monarque avait piètre allure dans ce buisson hostile, et seule la tête en dépassait laissant apparaître sa mine dépitée.A cet instant précis, le soleil se leva et projeta des rayons aveuglant sur le buisson devenu presque ardent (du coup) et le Monarque ressemblait à un piètre clown ainsi grimé par cette lumière un peu rougeoyante qui se projetait en un halo savant, sur son visage au rictus devenu soudainement un peu malveillant, par la force des choses.Tout était hélas d'une infinie tristesse, dans ce tableau bucolique un peu sordide, du matin chagrin malgré la posture un peu risible (appelons un chat, un chat) et d'un inconfort extrême dans laquelle le Monarque déchu ( plus que jamais) se trouvait bêtement rendu à ses dépends.Morale de l'histoire: toujours éviter les buissons à la sortie du bois...